
Incroyable mais vrai… Rayman signe son « grand » retour dans un NFT shooter d’Ubisoft…
« Allez avouez bande de petits canaillous ! Vous déconnez à plein tubes pour Noël, hein?… Hein?… Non?… Ah merde… ». C’est sans doute ce que la moitié d’entre vous penseront à la lecture du titre de cette brève. Pour les autres, rassurez-vous on a bien entendu le son du choc de votre main sur votre tête. Il est vrai qu’on ne pensait pas revoir les NFT de sitôt. Si vous avez raté ce phénomène aussi éphémère que controversé, petit rappel : les NFT (Non Fungible Token) sont des jetons numériques vous conférant la propriété d’un bien généralement numérique. Cela peut être une image, un item de jeu, bref tout ce qui peut se commercer via la cryptomonnaie.
Un phénomène donc qui a provoqué une énorme controverse étant donné qu’il ne fait que résumer une oeuvre à une transaction financière sans apporter de valeur réelle à cette dernière. Sans compter que c’était franchement moche la plupart du temps et que certaines NFT n’hésitaient pas à piquer sans vergogne des oeuvres d’auteur pour en tirer un profit financier. Ajoutez à cette controverse morale un manquement écologique très net. Et voilà. Vous obtenez le joyeux paradis des NFT. Et c’est hélas là-dedans qu’Ubisoft a décidé de tremper il y a quelques années. Certes depuis le phénomène s’est cassé la gueule copieusement (et c’est tant mieux dira-t-on). Mais il semble que le studio français devait encore refourguer un dernier morveux estampillé NFT. D’om la sortie très discrète de Captain Laserhawk: The G.A.M.E.
Ce shooter reprend l’univers de Blood Dragon. Rappelez-vous là encore : il s’agit de ce spinoff aux vibes délicieusement 80s de la série Far Cry. Et plus précisément d’une série dérivée, Captain Laserhawk: A Blood Dragon Remix. Bref ce nouveau jeu est un shooter en arène et coup de théâtre : Rayman y figure ! On se retrouve donc avec un shooter en arène en perspective aérienne. Jusqu’à huit joueurs pourront se coller copieusement sur la tronche dans la joie et la bonne humeur. N’espérez cependant pas incarner Rayman pour l’occasion. En effet, celui-ci s’improvise commentateur des différentes parties. Le pauvre, en venir à cela pour existe, cela en dit long…
Quant à la partie NFT, elle s’incarne dans un système de cartes d’identités. Vous pourrez ainsi les personnaliser à votre goût (avatar, genre, âge, et tout le toutim) et celle-ci fera partie de la blockchain du jeu. Ce qui la rendra du coup unique en son genre. Vous pourrez également modifier cette dernière aux cours de vos multiples parties. Le but étant évidemment de vous la péter grave ou tout simplement de faire gonfler sa valeur de vente. Qui a dit microtransactions? Et spéculation? Héééééé oui, on est bien dans le monde des NFT et c’est bien triste. Enfin bon, au dire du leaderboard du jeu, celui-ci rassemblent bien moins de 100 joueurs dans l’immédiat. Comme c’est étonnant.
Un dernier pour la route et on arrête, UbiSoft? Il serait temps de mettre un terme à la folie ridicule des NFT. Et surtout de donner à Rayman un véritable jeu à la hauteur de son aura. Pas juste un vulgaire shooter à NFT sorti dans l’ombre. On oubliera donc bien volontiers ce piège à gamers pour se tourner vers les vrais épisodes de Rayman. Au moins Mario et les Lapins Crétins avaient su l’accueillir plus dignement. Sinon n’hésitez pas à vous faire Captain Laserhawk: A Blood Dragon Remix si vous souhaitez revoir notre chère mascotte ! Et si la curiosité est trop forte pour vous, vous pouvez aller découvrir le jeu à cette adresse.