
D’anciens membres d’Annapurna Interactive viennent de revendiquer la propriété du portefeuille de licences de Private Division. Un espoir de renaissance pour Kerbal Space Program 2 ? Ou une mise au placard définitive ?
Or aujourd’hui il semble que les choses semblent enfin bouger. Des anciens de chez Annapurna Interactive viennent de fonder un nouveau studio. Et celui-ci vient de s’emparer de l’ensemble du portefeuille de licences de Private Division. Kerbal Space Program y compris ! Un exode qui fait suite à un conflit entre ces employés et la propriétaire d’Annapurna, Megan Ellison. Dans l’immédiat on ignore le nom de la compagnie mais nul doute qu’elle communiquera ses intentions d’ici peu. Take-Two conserve cependant No Rest for the Wicked de Moon Studios.
Selon Bloomberg, l’investisseur principal du studio est la firme Haveli Investments, basée au Texas. Tâche incombe donc au nouveau studio de distribuer l’ensemble du catalogue de Private Division. Outre Kerbal Space Program 2, citons Tales of the Shire, le farming-game tiré de la saga Le Seigneur des Anneaux, ainsi que le futur jeu de Game Freaks. Cet arrangement se traduira cependant par des licenciements chez Private Division qui compte actuellement une vingtaine d’employés. Rien de conclu cependant car la création de la nouvelle compagnie est en cours de finalisation. Affaire à suivre, donc !
Quid de Kerbal Space Program 2 du coup ? Hélas, il est encore trop tôt pour déterminer son sort. La future potentielle nouvelle équipe du jeu devra compter avec un titre incomplet, encore truffé de problèmes et qui surtout a profondément déçu et mis en colère les fans. Sur Steam, le jeu est actuellement en « plutôt négatif » en terme d’évaluations globales et en « extrêmement négatif » en terme d’évaluations récentes. Et il est encore vendu au prix fort ! Il ne s’agit donc pas seulement de sauver un jeu du désastre mais de réconcilier les joueurs avec lui. Autant dire que le chantier et titanesque. Reste à savoir si le nouveau studio prendra la peine de relever le défi. Ou se contentera de mettre un terme au programme spatial une bonne fois pour toutes. Réponse on l’espère d’ici peu.