Palworld, le jeu d’action survie multi de Pocketpair, explose littéralement les scores de fréquentation alors qu’il est seulement en ligne depuis le 18 janvier. S’il est bon de se réjouir d’un engouement massif pour cette sorte de « pokemon like », il est regrettable de souligner la violence gratuite des foules sur Twitter. Des anonymes comme des pros d’ailleurs !

Palworld est une véritable success story et ce ne sont pas les chiffres qui diront le contraire. Malheureusement, une petite partie de la twittosphère désirait que le jeu soit un échec. On peut retrouver dans cette manne haineuse : des fanboys ultras de Pokemon, des influenceurs JV bas de plafond, des adeptes du harcèlement quelle que soit la cause et… même des employés de Naughty Dog. Notamment un certain Del Walker, artiste Senior chez Naughty Dog qui alimente les discussions tendancieuses avec des twittos. C’est nettement plus grave lorsque l’on découvre que des professionnels du métier, eux-même soumis à des attaques (on s’en souvient parfaitement pour TLOU 2) participent à des accusations gratuites. Rappelons que les critiques virulentes s’appuient sur deux arguments : le plagiait de Pokemon et l’utilisation de l’IA pour générer les Pals.

Sans preuve concrète et matérielle, qui peut jeter le discrédit sur une équipe de développement ? Le PDG de Palworld a ainsi expliqué sur Twitter que les Pals n’ont pas été créés par l’IA. Selon lui, il fallait 1 mois pour chaque Pal du jeu. L’arrivée d’un vétéran de l’industrie a permis une nette accélération du développement.

Plus grave encore, Bucky, le community manager de Palworld écrit sur twitter :

« Je travaille frénétiquement sur tous mes DM et mes mails ! Je le promets ! Cependant, vous m’excuserez si je passe sous silence les menaces de mort contre l’entreprise et les affirmations extrêmement farfelues… Si vous êtes capable d’écrire comme un véritable être humain, je vous répondrai dès que possible ! »

Encore une fois, les réseaux sociaux prouvent qu’il est très facile de dresser une haine vindicative et non fondée. Une haine qui débouche sur des menaces de mort ! Ici, il s’agit d’un jeu et d’une équipe de développement. Demain, ce sera sans doute pour un film ou une série. Il est d’autant plus regrettable de voir des professionnels participer et finalement faire ce qu’ils n’apprécieraient pas qu’on leur fasse. Le traitement des leaks est un autre exemple du « faites ce que je dis mais pas ce que je fais ». C’est toute l’hypocrisie de ce microcosme.